Ce que vous avez manqués en novembre
En novembre, un vent glacial soufflait sur le blog des chamailleries, on voyait même passer de gros moutons de poussière quand on regardait bien.
J'avoue même ne pas avoir répondu à vos cris de désespoir lancés dans le placard à commentaires.
Dans ma tête y avait aussi des gros moutons (comprendre "c'était un peu le bordel").
Tout ceci concerne l'affaire qui m'oppose à Stéphane Gubert, depuis que j'ai découvert son tableau dans Beaux-Arts Magazine.
Je ne voulais pas en parler trop sur le blog et m'emporter dans ma colère car je voulais laisser une chance à Stéphane Gubert et à la galerie Stéphanie Memmi de pouvoir s'expliquer. J'éspèrais même qu'une entente serait possible. Mais aujourd'hui, je sais qu'une entente n'est plus possible. Je ne vais donc plus me taire, ne pas leur faire ce cadeau.
Je vais aujourd'hui vous conter ma colère; ma déception, ma frustration.
Oui, je pense avec 100 % de conviction et d'assurance que Stéphane Gubert à utilisé le visuel de ma création Super Marie, qu'on peut trouver facilement sur internet, pour réaliser son tableau "lemondeestàvendre" exposé à la Galerie Stéphanie Memmi en octobre dernier.
Quand j'ai découvert l'article (publicité cachée pour les galeries ?) de la Galerie Memmi dans le Beaux Arts Magazine d'Octobre, Albane, ( de la La Galerie Albane qui expose mon travail à Nantes) m'a emmenée voir un avocat pour connaitre mes droits.
Je lui ai apporté les preuves irréfutables de l'antériorité de mon travail sur celui de Gubert et lui ai montré le tableau de Stephane Gubert. L'avocat a immédiatement parlé d'un viol manifeste de droit d'auteur, et également d'un viol de droit moral (changement du sens), qui me donnaient d'après lui, une légitimité à demander réparation.
Souhaitant m'arranger à l'amiable, autant que possible, et vu le prix de la consultation et d'une lettre écrite par un avocat, j'envoyai donc moi même trois lettres, le 12 Octobre, demandant réparation: une auprès de la Galerie Memmi (à qui je demandais le retrait de l'exposition du tableau de Gubert), une autre auprès de Stéphane Gubert (à qui je demandais de faire passer un rectificatif dans Beaux Arts afin de préciser que je suis l'auteure de l'oeuvre originale de Super Marie, utilisée par lui dans son tableau, ainsi que le remboursement des frais d'avocat occasionnés) et enfin une à Beaux-Arts Magazine à qui j'exposai la situation.
J'ai reçu très tardivement, le 30 Novembre, une lettre de Stéphane Gubert, que j'ai perçu comme un artiste très imbu de sa personne, très fier et d'une mauvaise foi incommensurable. Sa défense étant de dire qu'il ne connaissait pas du tout mon travail et que d'ailleurs il se serait servi d'une image trouvée en première ou deuxième page après avoir tapé "vierge marie" sur Google ...
Tout ça, me tutoyant sur trois pages, cela vous donne une idée du personnage...
(Faites vous-même cette recherche si vous avez envie de rire un peu et de perdre du temps car vous n'y trouverez aucune statue avec laquelle il ait pu "créer" une Super Marie.
En fait, la statuette que j'ai utilisée est très particulière et ses caractéristiques qui lui sont précisément propres. Voilà d'ailleurs bien pourquoi j'ai reconnu mon travail trônant au beau milieu de son tableau à lui!
Je me suis bien amusée à lire sa lettre je dois dire, car elle est complétement hors-sujet sur plus des trois- quart du contenu.
J'y ai appris des choses étonnantes: le fait que Monsieur Gubert aurait une imagination fertile et qu'il n'aurait pas besoin, pour être créatif, de regarder ce que fait son voisin. (Vous aprécierez.) Le fait également qu'il ait trouvé mon blog et n'ait pas apprécié les commentaires qu'il y avait lu.
N'hésitez donc pas à en laisser d'autres, voyez l'impact que vous avez!
Enfin bon, sa lettre a croisé celle de mon avocat, qui envoya lui même une nouvelle lettre le 2 novembre , ce qui j'imagine a du le démotiver pour répondre à ma deuxième lettre qui lui demandait de m'envoyer l'image dont il prétendait s'être servi. Dommage, j'aurais aimé rigoler encore un peu.
Personnellement, ce que je perçois de sa démarche ne me semble pas très malin: il aurait pu simplement prendre une autre statue, la détourner lui-même en "super woman", et aurait été inattaquable. Le fruit de la paresse? La découverte du reste de son travail m'a inspiré la même question.
S'il avait eu l'honnêteté et l'humilité de reconnaitre les torts que je lui reproche, je serais peut-être plus indulgente, car, évidemment, tout le monde peut faire des erreurs, ce sont des choses qui arrivent.
Je sais qu'au mois de novembre, beaucoup de lecteurs de mon blog ont entrepris d'envoyer des mails à la galerie Memmi pour lui signaler leur indignation.
Rien n'y a fait, l'exposition est passée et Stéphanie Memmi n'a pas retiré le tableau ni daigné me répondre dans ce laps de temps.
En revanche suite au courrier de mon avocat et peut être à force de recevoir vos mails elle a fini par répondre à mon avocat le 17 novembre. La défense adoptée est d'un coup complétement différente. On sent bien qu'elle a consulté un avocat:
Sa défense est de dire que je n'ai pas apporté les preuves de mon antériorité. En fait la chose n'est franchement pas difficile, mais peut être cherche-t-elle à gagner du temps, où à voir si maintenant je les poursuis en justice. Elle me dit aussi que je n'ai pas apporté de preuve de préjudice. Voilà donc maintenant que la situation se retourne, et c'est moi qui devrais prouver ma bonne foi ?!
Enfin, j'ai bien aimé quand dans sa lettre, elle dit que je ne suis pas la seule avoir fait une Super Marie et qu'un certain Taling lui aussi en a fait une...Se cacher derrière l'erreur d'un autre, je trouve cela très bas.
Mais par google, je découvre donc ainsi qu'un autre artiste à utilisé mon travail! Je trouve qu'en revanche, il a complétement réinterprété mon travail, avec une touche très personnelle...J'aurais juste aimé qu'il me prévienne...
Voilà, n'ayant pas les moyens financiers de continuer cette bataille (Monsieur Gubert et Madame Memmi apprécieront cette information), je voulais qu'au moins, la vérité qui est mienne soit rétablie ici.
Si je n'ai pas posté depuis plus d'un mois c'est que je me sentais muselée sur mon propre espace de liberté, sachant que vous-savez-qui vient ici désormais.
Toute cette histoire m'a énormément affectée, cela a été une période très difficile pour moi moralement et physiquement.
Maintenant je veux reprendre le cours de ma vie en libérant mon esprit de ces moutons noirs...
Et encore un grand merci à tous pour votre soutien!
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